Carcès: il braque un pistolet sur le front d’un voisin trop bruyant

, Carcès: il braque un pistolet sur le front d’un voisin trop bruyant

Tony ne dormait plus à cause de ses voisins et il leur a fait brutalement savoir le 19 mars dernier au petit matin en se présentant sur le palier de leur appartement du centre-ville de Carcès un pistolet d’alarme à la main. Après avoir braqué l’arme sur le front de monsieur, il menace madame. Tétanisé, le couple parviendra à calmer le quadragénaire à l’issue de longues minutes de palabres. Mais par crainte de représailles, il a décidé de ne pas porter plainte. Tony finira tout de même devant la justice après qu’un renseignement anonyme est parvenu aux oreilles des gendarmes.

« J’étais à bout »

« J’étais à bout. J’étais fatigué. Cela durait depuis un moment, je n’en pouvais plus, explique le prévenu depuis le box du tribunal correctionnel de Draguignan. Je sais que je n’aurai pas dû avoir cette réaction. Mais même en discutant avec eux, rien ne change. Ils mettent tout le temps la musique à fond, toutes les nuits. Le matin, j’arrive explosé au travail. C’est plus possible. »

Longtemps en marge de la loi, comme en attestent ses 16 condamnations entre 2000 et 2015, Tony assure en avoir fini avec son passé de délinquant. « Je diminue ma consommation de stupéfiants et je travaille depuis février dans une association, plaide-t-il. On vend des meubles et on réinvestit dans de l’alimentaire pour les gens dans le besoin. Ça se passe bien. »

« Votre réaction est plus qu’excessive, tance la présidente Julie Gadiollet. Les victimes n’en rajoutent pas dans leurs auditions. Ils disent ne pas vouloir créer d’histoire et avoir peur de vous croiser à nouveau. »« Ils n’ont pas si peur que ça, réplique Tony. Ils cherchent à m’énerver. La dernière fois, ils m’ont fait des doigts d’honneur… »

Dynamique vertueuse

« Monsieur était usé, fatigué et excédé par du bruit incessant venant de chez ses voisins depuis deux mois, tente d’apaiser Me Eric de Tricaud en défense. Il a voulu leur faire peur et y est parvenu. Mais il ne faut pas que ces faits malheureux cassent la dynamique vertueuse qui est en train de s’installer sur le plan professionnel. »

À la peine de 18 mois d’emprisonnement dont douze à effectuer en maison d’arrêt proposée par la procureure Chloé Pellerin, le tribunal répond par un quantum plus long mais sans case prison. Tony est condamné à deux ans d’emprisonnement, dont douze mois de sursis probatoire avec interdiction de contact avec ses voisins. Il effectuera la partie ferme de sa peine sous bracelet électronique au domicile de sa mère, qui habite à quelques centaines de mètres de son désormais ancien appartement.

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